
PDV : Arnaud
Lemon : Non
Musique: http://www.youtube.com/watch?v=xotSoU_ePQE
Ce que je vais t'avouer à travers cette lettre est quelque chose qui vient du plus profond de mon âme, une chose qui me torture ça on peut le dire mais qui est à la fois tellement belle et extraordinaire. C'est un sentiment, fort et sincère....mais pas n'importe lequel.
Tu te souviens quand on s'est rencontré, on s'appréciait pas particulièrement. Au début je me suis dis « mais c'est qui ce guignol ! Qu'es ce qu'il fait là ?! » Et puis quand j'ai vue ton premier sketch à Ondar je me suis rendu compte que tu avais beaucoup de talent....par contre attention hein ! Tu le répète à quelqu'un ça va mal aller ! J'ai une réputation à tenir non mais !! Bon....j'en étais où ?....ah oui ! On a ensuite discuté dans ta loge il me semble, longtemps. A ce moment là j'ai découvert une personne plutôt originale et très sympathique et je sentais qu'une belle amitié allait naître entre nous.
Puis, il y a eu notre premier duo, puis un deuxième, puis un troisième....où je me suis retrouvé affublé d'un costume de bisounours ridicule ! Rose en plus !...Je me suis souviens qu'en coulisse tu n'arrêtais pas de me rire au nez en me voyant. Je l'avais un peu mal prit sur le moment mais en y repensant je dois dire que c'était très comique !
Une amitié forte était née entre nous, on ne se quittait quasiment plus. On se téléphonait régulièrement pendant les tournées, on se voyait en dehors d'Ondar, on passait tout notre temps ensemble au festival d'Avignon. Bref, on était devenu les meilleurs amis du monde.
Mais un jour tout a changé. Le jour où l'on a participé au sketch d'Artus « les gestes qui sauvent », je me souviendrais toujours de cette scène où l'on devait s'embrasser devant tout le monde. Tu as plongé ton regard dans le mien, tes yeux émeraudes étaient tellement beau que je ne pouvais pas m'en détaché. Mon c½ur battait la chamade, je ne comprenais pas ce qui se passait, puis tu t'es penché vers mon visage et tes lèvres se son déposées sur les miennes. C'était comme un électrochoc, ça n'a duré que quelques secondes, à mon plus grand regret. Oui...j'aurais voulu que ce moment dure encore et encore. Tes lèvres étaient si douces et j'aimais les sentir contre les miennes.
Et depuis ce jour ce sentiment est né en moi, celui qu'on appelle....l'amour. Oui...tu l'aura compris ma patate....je.....je....suis amoureux de toi. Je t'aime de tout mon c½ur et je ne rêve que d'une chose : t'avoir à mes côtés et t'embrasser le plus tendrement possible.
Je sais que ça paraît dingue, tu dois certainement être choqué d'apprendre ça mais je ne pouvais plus le garder pour moi. Il fallait que je te le dise ! Pour que la douleur que j'éprouve s'arrête enfin. Oui te le cacher me faisait souffrir...je ne voulais pas gâcher notre amitié. J'avais peur...
Peut être qu'après ça tu ne voudra plus jamais me revoir, je l'accepterais...difficilement mais....le principal pour moi c'est que tu sois heureux...avec ou sans moi....J'espère de tout c½ur rester ton ami...je ne peux pas te forcer à m'aimer toi aussi , rester ton meilleur ami sera déjà pas si mal !...je tiens à toi ma patate, je ne veux pas te perdre....toi qui a prit mon c½ur....les larmes commencent à couler au moment où je t'écris ces dernières lignes.
J'espère qu'on se reverra bientôt. Je le souhaite de tout mon c½ur, c'est à toi d'en décider. La balle est dans ton camp.
Je t'aime.
Ton petit diable, Jérémy.
Mes mains tremblaient et les larmes coulaient sur mes joues. Depuis tout ce temps, il ne m'avait rien dit de peur de tout gâcher entre nous. Sa lettre m'avais bouleversé, je n'aurais jamais pensé ça ! J'étais aveugle tout ce temps ! Pourquoi ! Pourquoi !
Je sèche mes larmes et m'allonge doucement sur le canapé. La lettre de Jérémy toujours entre mes mains, je n'arrivais pas à y croire. Et pourtant c'était bien réel : mon petit diable était amoureux de moi....Il fallait que je lui parle !....que je lui dise ce que j'avais sur le c½ur moi aussi !
Je me leva du canapé, prit mes clés mit ma veste et partie en trombe voir Jérémy. Le stress et l'excitation au ventre je monte les escaliers menant à son appartement, je ne sais même pas s'il est là. Mais peut importe, j'avance ma main tremblante vers la sonnette. J' appuis dessus, une fois, deux fois, trois fois. Pas de réponse, je commence à perdre espoir et commence à rebrousser chemin le c½ur serré.
Jérémy : Arnaud !
Je me retourne, il est là. En face de moi, il a l'air surpris de me voir. Je m'avance vers lui et sors la lettre de ma poche intérieure.
Arnaud : J'ai lu ta lettre...il fallait que je te vois...je voulais te donner ma réponse en chair et en os...
Jérémy : Entre...
Il me fit pénétrer à l'intérieur de son appartement. Il ferma la porte et attendit ma réponse l'air inquiet.
Arnaud : Je pense qu'un geste suffira...
Je m'approcha un peu plus de lui et plongea mon regard dans le sien. Je caresse timidement et tendrement sa joue avant de sceller nos lèvres. Mon c½ur battait la chamade et une sensation de bien être m'envahit. Il commence à passer une main dans mes cheveux pendant que j'en passe une dans sa nuque pour approfondir le baiser. Nos langues se rejoignent pour une danse sensuelle et douce. Il dévie ses mains sur mes hanches et me rapproche encore plus de lui, les miennes caresses lentement son dos. Je mis fin au baiser à contre c½ur pour reprendre notre souffle. Un sourire apparu sur nos visages.
Jérémy : Si tu savais depuis combien de temps j'attendais ce moment
Arnaud : Et toi t'es long à la détente ! ^^
Jérémy : Je pourrais dire la même chose pour toi ma patate !
On éclata de rire et nous embrassons amoureusement encore une fois. C'était le début d'une belle histoire d'amour, qui je l'espère allait durer pour le reste de notre vie.
Arnaud : Je t'aime
Jérémy : Je t'aime aussi ma patate.
ondar, Posté le vendredi 28 mars 2014 18:23
Super os